Avant Gamer... Lestat!

Un bruit sourd se fit entendre dans Teldrassil! Un coup de feu, un coup de poing... non... seulement la fureur d'un homme qui venait de perdre ce qu'il chérissait le plus au monde... cette femme qu'il avait su aimer pendant toutes ces années... celle qui venait de lui donner un fils que le druide, Yavamora, s'empressa de lui retirer, de lui arracher des mains!

Au pas de leur porte, le village criant gloire à l'élu, Yavamora porta le fils dans ces mains tendues au ciel!

"Les Dieux des elfes nous ont benni! L'heure est venue pour Darnassus et sa province de rejoindre les Justes... l'Enfant à l'épée est né, le peuple des elfes a son souverain, Dieu son bras armé"

La prophétie des elfes disait qu'un jour viendrait ou le fils des dieux viendra sur Terre délivré Azeroth des griffes du Mal, ce fils, l'épée de la justice inscrite dans le cou dès la naissance, devra combattre de toutes ces forces les démons qui hantent les terres des hommes et des elfes.

Toutefois, cette prophétie disait aussi que le fils avait le coeur et qu'il devait etre mis à l'épreuve car nombreux étaient les fossoyeurs pret à mutiler leur enfant pour gagner quelques pièces ou quelque gloire que ce soit.

Un manuel, à ce jour oublié dans l'antre d'un Dragon terrifiant les plus grands héros relatait, selon les elfes, les étapes d'un rite d'initiation spartiate. L'enfant abandonné dès son plus jeune age à la nature et aux dangers qui peuvent se tapir dans l'ombre devra s'allaiter au pies de louves dont il aura gagné la confiance.

Car, pour le peuple elfique, il n'est de plus grande maitresse que la nature, aussi cruelle que bonne avec ceux qui la parcourent. Seuls les bons pourront en sortir indemnes, plus fort que nulle autre, ayant accepter sa loi, ayant eu la révélation de son esprit.

L' enfant sauvage grandit dans ce milieu aussi bon qu'hostile... mais l'heure était venue pour lui de revenir aux mondes des hommes... plus terrifant que n'importe lequel des dents de sabre tué jusuq'à lors pour se nourrir, plus inquiétant que le venin des crocs d'effroi... bien plus viles aussi que cette louve qui l'avait dans sa couvée et allaité durant trois longues années heureuses.

Vint le jour où caché derrière un buisson, il sentit une main sur son épaule, chaude, rassurante et franche à la fois. Se tournant dans un sursaut les armes au poing alors qu'il se préparait à déchirer cette chair humaine, trop humaine