In memoriam revocare

(ahem, ce n'est pas un BG, juste un petit héros dont je m'amuse à créer les aventure au fil du temps Marius n'est pas un de mes personnage, mais il croise souvent des personnage à moi au court de ses périples vers la conquête du pouvoir de ses ancêtres. Voilà donc le début, pas formid' formid', mais qui aide à débuter son voyage )

La nuit était silencieuse. Pas un son ne filtrait le feuillage tranquille des arbres de la forêt elfique...

C'est comme si, pour la nuit, une trêve étrange avait été passé entre la faune, la flore et tout autre esprit vivant. L'air était doux, tiède et humide, enveloppant les habitations d'une brume légèrement opaque. Comme une pellicule servant à protéger, de façon éphémère, la nuit du peuple des lieux...

Sur le ponton qui pénétrait le lac, assis de façon non-chalante, Marius gardait les yeux rivé sur les eaux calmes. Puis ôtant une chaussure, il plongeant le bout de son pied et frissonna au contacte glacé. Une onde légère vint rider la surface de l'eau et mourut en percutant la rive. Le jeune homme ôta la deuxième chaussure, retroussa le bas de son pantalon sombre et glissa son autre pied avec le premier. Il posa ses mains sur le rebord du ponton, en agrippant le rebord pour être certain de ne pas chuter, et pencha sa tête en arrière, fermant les yeux, écoutant le silence.

La lune vint caresser un instant la peau blanche de son visage fin. Il ouvrit un regard gris sur cette dernière et un sourire paisible naquit sur ses lèvres pâles. Il passa une main fatiguée dans sa tignasse ébène et laissa un soupir s'échapper de sa gorge. La journée avait été longue. Trop sans doute. Les veines de ses mains lui faisait mal, comme si elles menaçaient d'éclater sous la pression... Il fit jouer l'articulation de ses doigts et de ses poignets avant de fixer son regard dessus, cherchant un quelconque signe de contusion. Il n'y avait rien. Pas le moindre petit bleu. Pourtant, il pouvait sentir que le pouvoir qu'il s'était vu obligé d'utiliser avait énormément puiser sur ses ressources. Depuis qu'il avait démarrer une carrière dans les hautes sphères magiques, il n'avait plus eu de temps pour être à l'écoute de son corps et de ses meurtrissures. L'énergie déployée au court des combats bousculait son corps adolescent, mais curieusement, il ne s'en rendant compte que ce jour... Peut être était ce le domaine elfique qui agissait ainsi sur sa conscience...

Un second soupir déchira le silence, et Marius retint une seconde sa respiration, comme s'il avait eu la sensation que son souffle avait été répercuté en echo dans tout le voisinage. Il se maudit intérieurement de tellement craindre le bruit qui pourrait percer cette opercule étouffante de silence puis sortit ses pieds de l'eau, les ramenant contre lui un instant. D'une légère pression de ses doigts, il fit circuler une délicate lueur orangé autour de ses membres engourdis par l'eau froide. Il se leva, prit dans une main ses deux chaussures qui gisait à présent seules au bord du ponton et fit demi tour vers l'auberge.

Il n'avait pas sut trouver le sommeil jusque là, mais les heures de repos en retard commençaient à se faire sentir sur ses paupières, et c'est avec une certaine joie que le jeune homme s'apprêtait à passer une nuit sans rêve.

Il pénétra l'auberge et monta les marches du grand escalier de bois qui menait à l'étage. Un des trois lits était occupé par un elfe. Malgré le manque de clarté et la couverture qui recouvrait l'être, Marius devinait le teint bleuté de son compagnon de chambré. La silouhette était large et s'étendant sur au moins 2 bon mètres...

Le jeune mage resta un instant pensif, considérant la situation des elfes face à ces jours fastes qui voyaient naître plus de fléau que de fleur au jardin d'un herboriste. Puis sentant ses épaules s'affesser sous le poids d'une fatigue trop longuement contenu, il se dirigea vers un des deux lits vide restant et se glissa sous les couvertures, faisant d'amples mouvement pour de-solidariser les draps.

Encore un regard sur l'elfe de la nuit qui respirait de façon à peine perceptible dans l'autre lit et ses yeux se fermait déjà. Dans quelques heures l'astre diurne entamera sa course quotidienne et il fallait qu'il suive son mouvement. Partout il ressentait en sa poitrine que les meurtrissures des ondes magiques du monde se fissuraient et souffrait... Il fallait qu'il acquiert le pouvoir de ses aînés, et pour cela, il lui fallait évoluer, gagner en puissance et en expérience. Son journal de quête, dans son sac à dos était plein, il allait avoir fort à faire, et pour l'heure, il valait mieux se reposer...

La nuit était silencieuse. Pas un son ne filtrait le feuillage tranquille des arbres de la forêt elfique...

C'est comme si, pour la nuit, une trêve étrange avait été passé entre la faune, la flore et tout autre esprit vivant. L'air était doux, tiède et humide, enveloppant les habitations d'une brume légèrement opaque. Comme une pellicule servant à protéger, de façon éphémère, la nuit du peuple des lieux...