Sir Arkaïve

Chapitre I : Crépuscule Macabre


-Il y a un convoi d’armes sacré qui doit aller à la chapelle de l’espoir et lumière, pour approvisionner les croisés. Mais pour s’y rendre ils doivent passer par les maleterres.
Le Fléau n’est pas très actif en ce moment donc il ne devrait pas y avoir de difficultés.
Mais je préfère jouer la carte de la prudence, donc je vais vous envoyer Zanpakutõ et toi, histoire d’être tranquille. Vous partez demain à 6h, préparez vous bien et faites gaffes à vous.

Voila donc la mission qui nous était confié à Zan et moi par le chef de notre ordre SkyAngelJos.
Bien cela ne devrait pas être compliqué. C’est une mission de routine pour de vétérans comme nous.
Je vais profiter de mon temps libre pour aller prévenir mon frère Némésis et mon ami Mordikusse que je ne serais pas là pendant quelques jours, puis j’irais préparer mon matériel pour demain.
……………………….

Je retrouvais Zan à la pointe du noroit à côté du convoi qui allait bientôt partir.

« Mais pourquoi diable partir aussi tôt, sérieusement ? Les morts ne dorment pas, à quoi bon partir au petit matin ? » Grommelait Zan encore à moitié endormi et engourdi par le froid du petit matin.
« Hé hé ! Je ne sais pas, mais bon matin ou pas nous devons quand même les accompagner, vieux râleur ! »
Le chef de convoi vint nous voir et s’adressa à nous.
« Ha ! Voila donc les deux paladins envoyés par les Heaven Punisher pour nous épauler dans notre petite promenade de santé ? Content de voir que vous êtes à l’heure, nous allons partir tout de suite, pas besoin d’attendre d’avantage. »

Le convoi se mit donc en route et la traversé des maleterres de l’ouest se passa sans encombre majeur. Quelques Mort-vivant sur le chemin, mais rien de bien méchant, c’était sûrement des aberrations décérébrées vu le peu de résistance qu’elles opposèrent.
…………………………..

Nous étions à présent à mi-chemin de la chapelle, le Voyage touchait donc bientôt à sa fin. Toute cette marche m’avait épuisé, et je n’avais qu’une seule envie, c’était de retrouver mon lit douillé.

En passant à proximité de Caer Darrow je ne pus m’empêcher de sentir une présence obscure qui nous observait. Je me tournais vers Zan pour voir si il l’avait ressenti lui aussi, et en le voyant dégainer son arme avec une mine grave, je su que ce n’était pas mon imagination.

« Monsieur, nous devrions ouvrir l’œil à partir de maintenant, Zan et moi sentons une présence maléfique qui rôde autour de nous. Nous ne savons pas si ça compte nous attaquer, mais mieux vaut être prudent. »
Le Chef de convoi ainsi que les quelques gardes qui nous accompagnaient dégainèrent également leurs armes et avancèrent en restant sur le qui-vive.


Je sentais que la présence s’approchait de plus en plus. Vu son aura on était très loin des Mort-vivant bas niveau que nous avions rencontré avant. Je ne savais pas non plus si cette présence était seule, et surtout si nous avions une quelconque chance contre cette « chose ».

Nous n’étions plus bien loin de la croisé de Corin maintenant, mais la proximité de cette nouvelle menace nous obligeait à stopper le convoi.

« Restez sur vos garde, c’est en train d’arriver, je ne sais pas du tout ce que c’est, mais je sais simplement que cela ne nous veut pas du bien, et qu’a partir de maintenant nous allons devoir nous tailler un chemin à coup d’épée si nous voulons arriver à la chapelle en un seul morceau.
Ayez foi en la lumière mes frères, elle guidera nos lames et sauvera nos âmes. »

Chaque membre du convoi regardait de tout côtés près à faire pleuvoir un courroux de fer et de sang sui quiconque oserait pénétrer dans notre chant de vision.
Puis une voix frappa notre esprit à tous, tel un coup de massue sur la tête…

« Pauvre Mortel adorateur d’une idiotie sans nom, déposez les armes tout de suite, et je m’évertuerais à vous donner une mort rapide. Résistez et vous connaîtrez alors la damnation éternelle. Vous voila prévenue mortel, n’abusez pas de ma patience et ma pitié, car il y a bien longtemps que je n’en ai plus. »

Puis la voix se tue, et le mal de tête cessa. Chaque membre du convoi ne bougeait plus ne sachant trop que faire. Je jetais un coup d’œil à mon compagnon d’arme de toujours, qui m’esquissa un sourire en me disant :
« Jusqu'à la mort mon frère, puisse la lumière nous donner la force de nous battre comme des lions. Montrons à ces impies de quel foi nous sommes fait, et si nous devons mourir aujourd’hui ici même, battons nous jusqu'à notre dernier souffle, seul la mort nous arrêtera. »

Ses paroles eurent pour effet de redonner du baume au cœur de notre petite troupe. Tous chassèrent la peur de leur esprit et on ne voyait plus qu’une escouade d’homme d’honneur prêt à en découdre avec la mort elle-même, peu importe ou cela pouvait nous mener, nous allions nous battre.

Je lui rendis son sourire, et me redressais fièrement, puis pour que notre ennemi nous entende bien ou puisse t’il se cacher, je me mis à hurler :

« Tu a entendu pauvre créature du mal, nous allons nous battre, nous allons faire pleuvoir notre courroux sur vos existence pathétique. Nous n’abandonnerons pas face à vos menaces, et si nous devons mourir aujourd’hui, que la lumière vous maudisse à jamais toi et tes serviteurs de pacotilles, tu entends ? »

Un hurlement résonna en réponse aux miens :
« Soit ! Qu’il en soit ainsi messire Arkaïve et Zanpakutõ, Paladin de Guerre de la maison des Heaven Punisher, le maître à de grand projet pour vous, venez affrontez votre mort. Darion Mograine et ses chevaliers de la mort viennent vous chercher ! »

A ce moment là une horde de chevaliers impies déferlèrent tout autour de nous, les coups pleuvaient, l’acier s’entrechoqué de toute part de la surface de combat.
Peu à peu chaque membres de notre troupe tombé sous les coups répété des chevaliers.
Je vis un peu plus loin Zan transpercé des mains du Baron Rivendare, l’ancien dirigeant de Stratholme déchue depuis bien longtemps.
Puis une voix siffla dans mes oreilles :
« Tu ne devrais pas relâcher ton attention jeune Paladin, ce n’est pas une goule de bas niveau que tu affronte aujourd’hui »
J’eu juste le temps de me retourner pour voir arriver une des épées de Darion qu’il avait lancé, se planter dans ma poitrine.
Je tombais à genoux entendant son rire au loin se délectant de son ignoble massacre.
Ma vie défilait devant mes yeux, je voyais mon frère, Mordikusse, Zan, Sky et tout les autres, tant de personne que je ne reverrais jamais.
Je sentais mon dernier souffle venir, j’utilisais le peu de force qu’il me restais pour défier le regard de mon assassin, je lui souris, puis lui dis « puisse la lumière te pardonner pour tout tes péchés Darion. J’espère que les Mograine seront un jour libéré de la malédiction qui les accablent »
A ce moment là je vis une lueur d’espoir dans les yeux de mon bourreau, infime mais bien là, mes paroles l’avaient donc touché.
Puis à bout de force, le corps refroidi par l’étreinte glaciale de la mort, je m’écroulais sur l’herbe encore humide du petit matin.

Chapitre II : Le Soulèvement des Morts


« …..Mais ou suis-je ? »
J’ouvrais les yeux lentement, et me relevais doucement. Deux hommes étaient en train de me regarder.
« Haaaa ! Il est enfin réveillé, vous avez fait du bon boulot comme toujours Nécromancien, Le Maître sera ravi de pouvoir désormais compter le célèbre Arkaïve dans ses rangs. Allez prévenir Darion, je vais me charger de l’apprentissage et de l’équipement de se garçons. »

« Bien Maître Razuvious qu’il en soit ainsi, je vais prévenir le Généralissime Mograine et je commencerais à réveiller son frère d’armes »

J’avais beaucoup de mal à tenir debout correctement, tous mes membres me faisaient mal. Je n’avais absolument aucune idée de l’endroit ou je pouvais me trouver. Je n’arrivais à me souvenir de rien, même pas de ma propre identité…

- Tout va bien mon Garçon ?
- heuu…Mon corps me fait souffrir, je n’ai aucune idée de qui je suis, ni même de l’endroit ou je peux être, je suis complètement perdu.

L’homme qui visiblement s’appelait Razuvious, d’après ce que j’avais pu entendre precedement , se mit à me sourire puis me répondit.

-D’abord laisse moi me présenter, je suis Razuvious, et à partir de maintenant je serais ton instructeur. Ton nom est Arkaïve, tu est tombé au combat il y a déjà deux moi de cela. Nous t’avons récupéré et nous avons fait tout notre possible pour te ramener à la vie.
Tu à été Flaelé il y a peu, c’est donc normal que ton corps te fasse encore mal. Il faut que tu t’habitues un peu. D’ici quelques temps tu ne ressentiras plus aucune douleur.

-Mais alors vous voulez dire que je suis un… Mort-vivant ????

-Techniquement oui ! Mais tu es beaucoup plus performant qu’un Mort-vivant de base. Tu fais partie de l’élite. J’en conviens que ce n’est pas facile à assimiler au début, mais tu vas vite t’y faire. Quand tu étais encore vivant, tu étais un combattant de valeur. Ta perte nous a profondément touché, et il était hors de question que nous ne fassions tout notre possible pour te ramener. Tu es tombé au chant d’honneur avec un de tes camarades, nous sommes actuellement en train de le flaelé également.

-C’est incroyable, je ne pourrais jamais vous remercier assez pour ce que vous avez fait, s’il vous plait instructeur, me serait-t-il possible de montrer ma gratitude au personnes qui ont permis mon retour, je serais éternellement leur débiteur.

-Avec grand plaisir mon garçon, le Maître des lieux sera je le pense, très heureux de constater ton retour parmi les tiens.

L’instructeur me souria et m’invita à le suivre. L’endroit était plutôt lugubre. Visiblement je n’étais pas le seul mort-vivant présent ici. C’était donc eu mes nouveaux compagnons d’armes ? Peu importe il ne doivent pas être bien différent des vivants. Je continuais de suivre l’instructeur jusqu'à ce que nous arrivions dans une grande salle ou deux cavaliers étaient en train de parler.

-Bonjour, Généralissime Mograine, Baron Rivendare.

- Quel peste vous emmène mon bon Razuvious ?

-Je suis venu vous présenter notre nouvel est plus prometteuse recrue.

Les deux cavaliers me contemplèrent de haut en bas, le Baron Rivendare eu un large sourire, s’inclina et vint me serrer la main. Le Généralissime quand à lui resta de marbre pendant quelques seconde et approcha près de moi. Il descendit de sa monture, me pris la main et me parla droit dans les yeux.

-Dans ce monde il y a des hommes d’une importance tel, qu’une seule vie ne suffirait pas à la grandeur de leurs êtres. Je suis heureux de vous compter de nouveau parmi nous Sir Arkaïve, l’immortalité est maintenant votre. Puissiez vous servir le Roi Liche de toute votre puissance.

Je continuais d’écouter le Généralissime en le regardant droit dans les yeux. Je serrai sa main d’avantage, puis répondis d’un ton décidé.

-Puisque l’immortalité m’a été donné, je servirais à jamais celui qui à permis mon retour. Je serais son bras vengeur et quiconque osera s’opposer à lui subira mon courroux. Généralissime je suis heureux d’être de retour parmi les miens.

Le Généralissime lâcha ma main, me salua militairement, puis je retournai auprès de l’instructeur Razuvious pour qu’il me présente enfin à celui qui avait permis tout cela.
Nous arrivâmes bientôt devant un Balcon, ou nous croisâmes trois autres chevaliers qui nous saluèrent en se présentant à moi, ils se nommaient Koltiras Tissemort, Thassarian, et Orbaz Sangreplaie. Et derrière eux je le vis enfin. Il était de dos. Deux créatures Ailés assuraient sa protection rapprochée. A notre approche elles s’écartèrent du chemin, et je les entendis m’accueillir dans ma tête par le biais de chuchotement bienveillant.

Enfin arrivé devant celui que tout le monde appelé le Maître, je m’agenouillais.

-Je suis content de voir que vous ailliez bien messire Arkaïve, vous avez bonne mine.

-Merci infiniment monseigneur, je ne saurais exprimer plus explicitement ma gratitude à votre égard. Je vous serais éternellement reconnaissant. Je n’ai rien à vous offrir pour le miracle que vous avez accompli, mais je jure sur tout ce que j’ai de plus cher, que mon épée sera éternellement votre.

-Bien, je suis satisfais de l’entendre. Que maintenant tu sois connu en tant que Chevalier de la Mort de la Lame d’Ebène d’Acherus. Arkaïve puisse tu te battre et triompher pour nous. Maintenant va, l’instructeur Razuvious va te former pour que la destiné qui est tienne puisse se réaliser sans accroc.

-Il en sera ainsi, mon Roi.

Après cette entrevue, l’instructeur m’emmena dans la salle d’entraînement.
Peu de temps après je fus rejoins par le compagnons d’arme qui était tombé au combat avec moi et donc Razuvious m’avais parlé.
Nous nous entraînâmes ensemble de long mois durant, effectuant toutes sortes de missions périlleuses pour chasser ces abominables croisés écarlates qui osent souiller nos terres avec leur foi stupide en ce qu’ils appellent « La lumière ».

Mais un jour quelque chose attira tout particulièrement notre attention à Zan et moi.
Nous avions pour mission d’exécuter des croisés que nous avions fait prisonnier.
Mais là avant de frapper, l’un d’eux nous reconnus, et nous parla comme si il nous connaissaient depuis bien longtemps. Il disait qu’ils nous avaient changé, que nous n’étions pas comme ça avant. Qu’il fallait qu’on se battent et qu’on se libèrent de son emprise. Le Roi Liche nous parla alors dans notre esprit pour nous demander de finir le travail. Mais une fois le prisonnier tué, Zan et moi fûmes tout de même perturbés.
Qui pouvait bien être cette personne ? Bref peu importe ce n’était peur être qu’une ruse stupide pour que nous l’épargnons.

Quelques jours plus tard, le Roi Liche fit réunir tout les Chevalier d’Acherus pour nous dire que l’ultime attaque allait avoir lieu, et que notre mission cette fois-ci était la chapelle d’espoir et lumière tenue par les croisés de l’aube d’argent.
Une fois la réunion terminée, le Généralissime Morgaine mena toutes les troupes à la scierie de Bowman pour préparer l’assaut final…

https://www.youtube.com/watch?v=VT-ftb4zBRI&feature=channel_page



…Le Roi Liche nous à donc trahis, nous qui lui avions prêté allégeance, mais pourquoi, pourquoi ?
Je me sentais perdu, j’allais voir tour à tour Koltiras, Thassarian et le Généralissime Mograine. Danse ce genre de situation il fallait que nous nous serrions les coudes. Orbaz n’était plus là, je l’avais vu fuir la bataille un peu avant. Tout les Chevaliers de la mort étaient dépité. Je m’approchais désarmé de Tirion Fordring pour lui présenté des excuses pour le carnage inutile qui venait de se dérouler en ce lieu saint pour les croyant de la Lumière.
Il me regarda et mis sa main sur mon épaule.

-Mon garçon, bien qu’il est regrettable que cette bataille est fait autant de mort parmi des gens aussi valeureux, il ne sont pas inutiles. Ils auront permis la libération d’opprimé, ils ont permis votre libération. Vous êtes désormais libre, Arthas n’a plus aucun contrôle sur vous. Ensemble nous avons une chance de le vaincre, mais il faut que nous restions unis.

Il s’adressa au Généralissime Mograine qui venait de s’asseoir sur une souche d’arbre mort.

-Votre réinsertion parmi nous ne sera pas une partie de plaisir Darion. Vos Chevaliers ont fait énormément de mal à notre peuple, ainsi qu’a bien d’autres, on ne vous pardonnera pas aussi facilement. Mais je m’engage à faire tout mon possible pour que vous soyez tout de même accepté. En cette heure sombre nous avons besoin de toutes les forces disponible, nous diviser ne ferait qu’engendrer notre déchéance. J’espère pouvoir compter sur l’appui de vos Chevalier dans notre croisade contre Arthas, Darion !

-Les Chevalier de la Lame d’Ebene d’Acherus et moi-même n’auront de repos que quand la dépouille de ce traître d’Arthas brûlera embauché sur une pique Tirion.

-Bien qu’il en soit ainsi, maintenant reposez vous, car les événements futur risquent des ne pas nous donner une seule seconde de répit.

Je me lança à la recherche de Zan dans la foule autour de la chapelle, puis une fois que je l’avais retrouvé une voix derrière moi, prononça mon nom.

-Arkaïve c’est toi ?

Une personne habillé en robe approchait de Zan et moi, sûrement un ecclésiastique ou un mage pensais-je vu son accoutrement.

-Que me veux tu Mortel ? Je n’ai aucune idée de qui tu peux bien être !

-Tu ne me reconnais donc pas Arkaïve c’est moi Mordikusse, un de tes amis d’enfance. Toi non plus Zan tu ne me reconnais pas ?

-Je n’ai pas souvenir d’un Mordikusse faisant partie de mes amis, les seules êtres cher à mes yeux sont ici présent et ce sont ceux qui ont risqué leur vies chaque jours à mes côtés, ce sont mes compagnons d’armes. Toi tu ne représentes rien pour moi, et une fois que tu auras été embroché par mon épée, tu auras la même gueule que les cadavres que je côtoie, et ma foi peut être qu’a ce moment là j’accepterais de te parler.

Le mage semblait dépité. Au même moment je vis le Généralissime Mograine approcher de moi. En me retournant vers le Mage, j’entendis un objet fendre les air. D’où pouvez venir ce bruit ? J’écoutais attentivement. Ca y est je savais d’où venait le bruit. Ca s’approchait de plus en plus. Je devais l’approcher. Juste au moment ou l’objet devait me frôler je tendis mon bras face à moi et d’un mouvement bref je refermais ma main sur cette objet inconnu.
Le mage parut stupéfait.
J’observais alors l’objet. C’était une flèche. Une flèche ? Mais qui peut bien m’envoyer une flèche ? En regardant de plus près je vis des armoireries sur celle-ci « Heaven Punisher ». Après avoir lu ces mots mon cou se mit à me faire mal et visiblement ce fut également le cas pour Zan. Quel était cet étrange pouvoir ?
Je regardais alors au loin parmi les arbres pour voir le tireur. Le mage qui venait de voir le symbole sur la flèche regarda également derrière lui en toute hâte.
Je le vis enfin. Un être de grande taille, visiblement un Elfe, était appuyé sur un arbre avec son arc à la main et un tigre à ses pieds. Il se redressa, se tourna dos à nous et commença à partir accompagné de son tigre. Il fit un signe de la main comme pour nous dire au revoir tout en s’en allant.
Mais que Diable se passe-t-il ? Je ne comprends plus rien, qui était donc cette personne ?
Le mage se tourna vers Zan et moi en souriant, il détacha le col de sa robe et nous montra son cou. Un symbole identique à celui présent sur la flèche y était tatoué.
Sans vraiment trop comprendre Zan et moi nous regardâmes. La douleur qui nous avait pris au cou se situé au même endroit que le tatouage du mage.
Se pourrait t-il que ?
Pris de la même idée Zan et moi regardions chacun dans le cou de l’autre….
Le tatouage y était aussi !
Mais qu’est ce que cela veut dire, je ne comprends plus rien.

Le Généralissime arriva à coté de nous et s’adressa au mage

-Alors vous êtes finalement venu les chercher ? C’est donc vrai. Vous n’abandonnez personne derrière vous ?

-Nous serions une piètre organisation si nous abandonnions nos combattants non ?

-En effet, vous devez avoir raison…

Un Chevalier de la mort arriva en toute hâte à coté du Généralissime.

-Généralissime c’est horrible !!!!!

-Qui a-t-il ? Parle donc dépêche toi !

- Acherus, Généralissime, Arthas a envoyé Le Recousu ainsi que plusieurs bataillons pour détruire Acherus.

- Enfer ! Nous venons à peine de nous libérer de son emprise qu’il essaye déjà de nous rayer de la carte, bien nous allons pouvoir lui montrer que nous pouvons nous battre sans sa bénédiction. Chevalier de la Lame d’Ebene, allons reprendre Acherus des mains de l’envahisseur.

Obeissant au ordre de notre Généralissime, tout les Chevalier de le Lame d’Ebene se mirent en route, Le mage nous suivait également, montant avec nous jusque dans l’Acherus.

-Que fais tu ici Mage ? Tu va nous gêner, écarte toi !

-Tu ne parles qu’à tes compagnons d’armes qui risquent leur vie à tes côtés Arkaïve, c’est bien ça ?

-Et alors ? Qu’est ce que cela peux bien te faire humain ?

-Bien c’est tout ce que je voulais entendre. J’ai une conversation à avoir avec toi.

Une fois ces mots prononcés, le mage fonça tête baisser dans les bataillons de mort vivant du Roi Liche lançant une multitude de sorts à leur encontre.
Le Généralissime amusé devant ce spectacle peu commun s’adressa à ses Chevaliers.

-Alors Chevalier de la Lame d’Ebene, êtes vous trop fatigué pour combattre ? Allez vous laisser un simple Mage humain en Robe reprendre tout seul notre Acherus en vous faisant ridiculiser ? Messieurs j’ose espérer que non !

A ces mots une horde de Chevalier de la Lame d’Ebene se mêlèrent au combat en poussant hurlement et cris de guerre sauvage.

Une fois la bataille terminé Zan, Arkaïve et le Mage ainsi que les autres Chevalier de la Lame d’Ebene retournèrent au près du Généralissime.
Arkaïve s’adresse au mage.

-Tu ne te défends pas trop mal pour quelqu’un qui combat en robe avec un bâton !

-Merci, je vais prendre ça comme un compliment. Zan, Arkaïve, il faudrait que je vous parle

Le Mage pris à partie les deux Chevalier de la Mort pour leur expliquer leur passé, Le Généralissime culpabilisant se mêla également aux explications.
Après quelques minutes une fois que les explications furent terminées Zan et Arkaïve restaient complètement bouche bé. Le Généralissime présenta des excuses au Chevalier de la mort pour ses mensonges et pour être la cause de tous ses soucis. Les deux Chevaliers lui pardonnèrent instinctivement, après tout il n’avait fait qu’obéir aux ordres.

Le Généralissime confia ensuite au deux Chevaliers une lettre écrite de la main de Tirion Fordring lui-même, les invitant à montrer cette lettre au roi de Stormwind pour montrer que les Chevalier de la Lame d’Ebene s’étaient bel et bien repentie.
Mordikusse accompagna les deux Chevaliers jusqu'à Stormwind pour les soutenir dans cette épreuve. Une fois arrivé sur les lieux, ils furent d’abord traités comme des monstres. On leur crachait dessus, on leur jeter toutes sorte d’objet pourries, il se firent également copieusement insulter en chemin. Leur passé de meurtre aux services du Roi Liche les avait bien rattrapé. Mais ils ne s’en souciaient guère. Ils marchèrent jusqu'au palais royal et arrivèrent à la salle du trône. Le Roi Varian Wrynn dégaina ses épées.


- Vous avez dix secondes avant que je ne vous transforme en flaque de sang ordures !

- Nos actions passées ne jouent pas en notre faveur, majesté, j’en conviens, mais avant de vouloir déverser votre haine envers nous, prenez le temps de lire cette lettre qui nous a été confié des mains de Tirion Fordring lui-même.

Le roi semblait stupéfait, il rangea ses armes et pris la lettre.

Varian, je t’envoie deux Chevalier de la Mort. Ne prend pas en compte leurs actions passées. Ils ont étaient manipulés par l’être le plus abject ayant foulé nos terres. Mais regarde les attentivement. Ce sont d’anciens Héros de l’alliance tombé au combat en protégeant notre nation des légions de mort-vivant. Ils ont donné leurs vies pour sauver la notre, et ont été relevé à la vie contre leur grès pour servir de noir dessein.
Les deux personnes devant toi sont en fait Sir Arkaïve et Sir Zanpakutõ de l’ordre des Heaven Punisher, tué des mains du fléau pendant une mission de ravitaillement pour les croisés de la main d’argent. Ne soit pas trop dur avec eux mon ami.

Le roi se mit à pleurer et regarda les deux Chevaliers.

-Pardonnez moi mes amis, j’ai été aveuglé par la vengeance.

Il prit une profonde inspiration et hurla dans tout Stormwind

-A partir d’aujourd’hui, que Sir Arkaïve et Sir Zanpakutõ, ainsi que tous les Chevaliers de la Lame d’Ebene soit considéré comme des alliés de l’Alliance. Quiconque n’obéira pas aura affaire à moi.

Il reprit son souffle.

-Messieurs veuillez vous rendre aux jardins de Stormwind, certaines personnes aimeraient vous offrir un accueil plus chaleureux.

Les deux Chevaliers se mirent donc à suivre Mordikusse de nouveau, qui les emmena jusqu’au Jardin. En arrivant il virent une foule de gens en rang, leur faire le salut militaire.
Ne comprenant pas vraiment les deux Chevaliers s’exécutèrent également, puis un petit rire se fit entendre. Le rang se fendit en deux et laissa passer quelqu’un que les deux Chevaliers reconnaissait.

-Arkaïve, Zanpakutõ, ça faisait longtemps.

La personne adressa un large sourire au deux Chevalier. C’était lui, c’est lui qui avait tiré la flèche en direction d’Arkaïve et qui était partie en les saluant.

-Je suis heureux de vous revoir. Mordikusse tu a fais du bon boulot en les guidant jusqu'à nous.

-Ce n’est rien Commandant SkyAngelJos, je me devais de le faire.

-Arkaïve, Zan, je pense que Mordi vous a plus ou moins expliquer toute l’histoire, donc je ne vais rien rajouter d’autre mis à part, bienvenu chez vous,Bienvenu chez les Heaven Punisher, vous nous avez fait pas mal de soucis. Maintenant nous allons nous retirer et vous laisser vous retrouver, il y a certaine personne qui aimerait bien vous parler.

Le chasseur se retourna, tira une flèche dans le vent, et un portail s’ouvrit comme par magie.

-Heaven Punisher, retournons chez nous. Je laisse le portail ouvert pour vous Arkaïve, Zan et Mordi, revenez une fois que vous serez prêt, nous vous attendons.

Le chasseur passa le portail accompagné de son tigre et de la plupart des autre Heaven Punisher.
Seul deux restèrent et avancèrent vers les deux Chevaliers, l’un se présenta comme Némésis le frère d’Arkaïve et l’autre comme Sephyrion le père de Zanpakutõ.

-Allé mon frère rentrons chez nous, on a pas mal de chose à te raconter.

-Pareil pour toi mon fils, on a pas mal de choses à vous faire rattrapé.

Et ils passèrent également le portail qui se referma à leur passage cachant aux yeux du monde, le quartier général secret des Heaven Punisher.
Une page importante de leur histoire vient de se tourner aujourd’hui. Mais nul doute qu’on entendra parler d’eux très bientôt et pour encore très longtemps.